On aperçoit un son neuf dans le paysage musical poitevin. Un son puissant aux accents psychédéliques qui crée la connexion entre des univers apparemment parallèles. Cette nouvelle création traditionnelle vient de loin et prend le temps de se fabriquer. On y met en frottement des outils, instruments et machines à danser.

Le jeu roots du violon frissonne solidement et se laisse nimber par l’escalade des couches sonores soigneusement imbriquées par la batterie et les machines électroniques. La cadence se crée à plusieurs, l’instrument est entre toutes les mains, l’individualité disparaît dans la matière et la machine se met à battre.